Au total, 14 profils permettent de suivre le littoral de la Presqu’île de Cayenne depuis 2014, répartis entre 3 secteurs : l’anse de Rémire, l’anse de Montjoly (Rémire-Montjoly) et l’anse de Montabo (Cayenne). Ces données ont été enrichies en 2017, par le survol drone des petites anses de Cayenne : anse Hopital, Nadau, Méret et Châton.
Les plages de la presqu’île de Cayenne suivies dans le cadre de l’ODyC regroupent 4 grandes unités :
Sur la commune de Rémire-Montjoly, en 2017, l’anse de Rémire connait des variations dans la position de son trait de côte avec des successions d’avancée et de recul de manière localisée. La même année l’anse de Montjoly a connu une phase d’accrétion au nord-ouest et une phase d’érosion au sud-est de la plage. Depuis la fin d’année, cette plage possède également, 4 boudins “Stabiplages” comme solution douce à l’érosion. À Cayenne, l’anse de Montabo est resté relativement stable.
Longue d’ 1,5 km, l’anse de Montabo est une plage de poche délimitée par les monts Bourda et Montabo. Trois profils permettent de suivre l’évolution de la plage.
Entre 2016 et 2017, le secteur le plus au Sud-Est enregistre un recul de 3 mètres alors que la partie au Nord-Ouest connait une avancée maximale de 5 mètres. Sur le reste du secteur, le trait de côte a relativement peu varié. Les profils topo-bathymétriques montrent un affaissement d’environ 0,50 mètre de l’estran et le développement d’un talus d’érosion. Cependant en mer, la profondeur a diminué dû aux dépôts de vase sur les fonds.
L’anse de Montjoly mesure environ 3,6 km. C’est la plus grande anse de la Presqu’île de Cayenne. Située entre les monts Bourda et Ravel, cette plage est fortement urbanisée au Sud-Est. Six profils permettaient de suivre l’évolution de cette anse, qui est l’une des plus étudiée. Désormais, un septième profil permet également de suivre l’impact des “Stabiplages”.
Entre 2016 et 2017, la plage de Montjoly a connu une fluctuation d’avancées et de reculs localisés du trait de côte. Il est à noter cependant la forte érosion sur l’extrémité Sud-Est, d’environ 36 mètres.
Les profils topo-bathymétriques sont en adéquation avec le suivi du trait de côte. À l’Est, il y a un abaissement de la topographie et de la bathymétrie. En allant vers l’Ouest, les profils ont connu une accrétion au niveau de leur bas de plage.
L’anse de Rémire est longue d’environ 3 km. C’est l’anse la plus urbanisée de la Presqu’île et l’on y retrouve de nombreux ouvrages de protection contre la mer. La plage est suivi via quatre profils topo-bathymétriques.
Le trait de côte ne montre pas une évolution marquée dans le secteur orienté nord-sud (à l’ouest). Sur la partie est, la position du trait de côte a évolué de façon similaire dans chaque anse (encadré 3 et 4) : un recul du trait de côte sur la partie Est (entre 11 et 16 mètres) et une avancée sur la partie ouest (environ 20 mètres).
En 2017, le banc de vase toujours présent indique des profils topo-bathymétriques en accrétion, de manière généralisée.
L’évolution morphologique des 3 anses (les anses de Remire, de Montjoly et de Montabo) est suivie via la mesure de la position du trait de côte, les levés topographiques et bathymétriques et le long des profils topo-bathimétriques. Au total, quatorze profils permettent de suivre le littoral de la Presqu’île de Cayenne, répartis entre les 3 secteurs.
En 2018, le banc de vase continu de s’installer sur l’île de Cayenne avec des dépôts massifs sur l’ensemble des anses de la presqu’île.
Longue d’ 1,5 km, l’anse de Montabo est une plage de poche délimitée par les monts Bourda et Montabo. Trois profils permettent de suivre l’évolution de la plage.
Évolution en 2018
Comme pour les autres anses le trait de côte de l’anse de Montabo a évolué de façon similaire avec un recul de la position du trait de côte à l’extrémité sud et une avancée à l’extrémité nord. Il est à noter que les variations sont moindres avec un recul de 1,5 m proche du Mont Bourda et une avancée d’environ 8 m à l’autre extrémité proche du Mont Montabo.
L’anse de Montabo s’est envasée de manière équivalente aux autres anses de la presqu’île de Cayenne avec une diminution de la profondeur d’environ 0,50 m entre octobre 2017 et octobre 2018.Les profils topographiques sur l’anse de Montabo sont restés stables sur la même période d’observation mise à part un faible recul (présence d’un talus d’érosion d’environ 0,60 m de hauteur) enregistré au niveau du profil C3, situé à l’extrémité sud de l’anse.
L’anse de Montjoly mesure environ 3,6 km. C’est la plus grande anse de la Presqu’île de Cayenne. Située entre les monts Bourda et Ravel, cette plage est fortement urbanisée au sud-est. Six profils permettaient de suivre l’évolution de cette anse, qui est l’une des plus étudiée. Désormais, un septième profil permet également de suivre l’impact des “Stabiplages”.
Évolution en 2018
La position du trait de côte a évolué de manière similaire à celle de l’anse de Rémire. La dérive littorale d’est en ouest entraîne un déplacement du stock sédimentaire du Mont Ravel vers le Mont Bourda, autour d’un point dur au centre de l’anse. Ainsi si l’on partage la plage en deux, avec la partie Nord qui s’étend des Salines jusqu’au Mont Bourda et la partie Sud, qui est face à l’avenue Caristan, le trait de côte a avancé d’environ 15 m sur la partie nord entre octobre 2017 et octobre 2018 et enregistre un recul maximal de 27 m à l’extrémité sud à proximité du Mont Ravel.
Il est à noter la particularité de l’exutoire des Salines qui a joué un rôle dans l’évolution morphologique de cette zone. En effet un prisme d’accrétion s’est formé en droit de l’exutoire, entraînant une avancée de plus de 20 m sur le secteur.
L’anse de Rémire est longue d’environ 3 km. C’est l’anse la plus urbanisée de la Presqu’île et l’on y retrouve de nombreux ouvrages de protection contre la mer. La plage est suivi via quatre profils topo-bathymétriques.
Évolution en 2018
L’évolution du trait de côte est dans la continuité de celle observée en 2017 : déplacement du stock sédimentaire du Mont Mahury vers le Mont Ravel sous l’effet de la dérive littorale de l’est vers l’ouest.
La plage de l’anse de Rémire, peut être décomposée en deux sous-secteurs : la partie nord orientée nord-sud et la partie sud orientée sud-est/nord-ouest. Sur le premier secteur très urbanisé, le haut de plage est quasi-inexistant et est fixé par les habitations et les enrochements. Depuis 2016, le trait de côte est resté stable et correspond à la limite des habitations et des enrochements. Sur le secteur sud, le trait de côte connait une fluctuation entre avancée et recul autour de deux points durs :
– un point caractérisé par les enrochements à proximité de l’Auberge des Plages (+7 m au sud des enrochements) ;
– un point dur caractérisé par un affleurement rocheux au niveau de la plage de Gosselin. Au nord de cet affleurement le trait de côte a reculé d’environ 13 m et au sud il a avancé d’environ 18 m. À l’extrémité sud de la plage de Gosselin, le trait de côte a reculé d’environ 10 m entre octobre 2017 et octobre 2018.
En 2019, les plages ont évolués différemment, la plage de Montabo a connu une forte érosion à l’Est quand les plages de Montjoly et de Rémire ont vu leur trait de côte progresser d’une manière générale et en dépit de zones en érosion.
L’anse de Montabo, longue d’environ 1,5 km est une plage de poche délimitée par le Mont Bourda à l’est et le Mont Montabo à l’ouest.
Comme pour les autres anses le trait de côte de l’anse de Montabo a évolué de façon similaire avec un recul de la position du trait de côte à l’extrémité sud et une avancée à l’extrémité nord. Il est à noter que les variations sont moindres avec un recul de 1,5 m proche du Mont Bourda et une avancée d’environ 8 m à l’autre extrémité proche du Mont Montabo.
L’anse de Montabo présente une alternance de zones en avancée et en recul du trait de côte contrôlée par la dérive littorale. L’extrémité sud-est de l’anse enregistre un recul de -10 m. En remontant vers le nord-ouest, le trait de côte alterne entre avancée et recul, les valeurs oscillent autour de 3 m.
D’un point de vue topographique, mise à part le profil central C2 qui est resté stable les profils situés aux extrémités se sont érodés entre avril 2019 et novembre 2019, avec un recul du talus d’érosion de -10 m pour le profil situé au pied de Mont Bourda et un abaissement d’environ -1 m au pied du Mont Montabo.
Contrairement aux autres anses, le haut de plage c’est érodé préférentiellement entre avril 2019 et novembre 2019, en dehors de la saison des pluies. Cette observation est à mettre en lien direct avec les phénomènes de houles très énergétiques qui ont touché le littoral en octobre 2019. D’un point de vue bathymétrique, contrairement aux profils des autres anses les profils sont restés quasiment subhorizontaux avec néanmoins la formation d’un bourrelet vaseux au niveau du bas.
L’anse de Montjoly située entre deux promontoires rocheux : le Mont Ravel et le Mont Bourda, constitue la plus grande plage sableuse de la presqu’île de Cayenne longue d’environ 3,6 km. Des ouvrages de protection Stabiplage© (boudins géotextiles) ont été installées sur la plage en décembre 2017. Depuis un suivi particulier de ces ouvrages est mené dans le cadre de l’ODyC.
Évolution en 2019
Entre octobre 2018 et novembre 2019, les trois indicateurs de suivi, montrent que le trait de côte sur l’anse de Montjoly, présente une alternance entre recul et avancée. Ainsi, au niveau des extrémités de la plage, le trait de côte a reculé. Un recul de -17 m est enregistré côté Mont Bourda et de -10 m côté Mont Ravel.
La partie centrale située entre l’exutoire des Salines et les ouvrages Stabiplage© enregistre une avancée du trait de côte atteignant +27 m à l’est des boudins en géotextile. À l’ouest des Stabiplage©, en aval de la dérive, le trait de côte est resté stable voir a reculé de quelques mètres, jusqu’à l’exutoire des Salines. Au niveau de l’exutoire, le trait de côte a reculé d’environ -25 m du fait de la mobilité du prisme d’accrétion et du déplacement vers l’ouest de l’embouchure.
L’analyse des profils topo-bathymétriques, montre que l’anse de Montjoly continue de s’envaser sur le bas de plage avec une diminution de -80 cm de la bathymétrie vers le Mont Ravel à -1,5 m en direction du Mont Bourda entre octobre 2018 et novembre 2019. On constate un abaissement de la plage et de l’estran, entre octobre 2018 et avril 2019 puis une stabilité entre avril 2019 et novembre 2019. Les mouvements topographiques semblent donc se dérouler essentiellement lors de la saison des pluies.
Les reculs du trait de côte observés aux extrémités de la plage (C9 et C4) sont associés à de l’érosion du bas de plage (-1.60 m sur C9 et -1,4 m sur C4) entre octobre 2018 et avril 2019. Les levés bathymétriques sur ces deux profils montrent la formation d’un replat vaseux (ou bourrelet vaseux), entre la côte et 650 m de distance à la côte pour le profil C4 et la côte et 250 m pour le profil C9. La bathymétrie au large, au-delà du bourrelet vaseux, présente peu d’évolutions entre octobre 2018 et novembre 2019.
Les profils C7, CStab et C8, sont sujets à une accrétion de la plage. Le maximum est atteint (+40 cm) juste avant et au niveau des ouvrages Stabiplage© respectivement le long du profil C7 et Cstab. De manière similaire à C4 et C9, un bourrelet vaseux s’est formé complexifiant la navigation pour la partie proximale de la plage. Toutefois les levés bathymétriques au large montrent une augmentation de la pente du profil entre octobre 2018 et novembre 2019. Initialement subhorizontaux, l’ensemble des profils de C6 à C8 présente en novembre 2019 une pente d’environ 0,2 %.
Le profil C5 connait une évolution morphologique particulière en raison de sa proximité avec l’exutoire des Salines. L’embouchure se déplace vers l’ouest sous l’action de la dérive littorale qui contraint l’écoulement de la crique. Ainsi le haut de plage a connu un recul d’environ -20 m et un abaissement d’un mètre de sa topographie.
Suivi de l’aménagement des boudins géotextiles (Stabiplages)
En décembre 2017, 5 boudins en géotextile (4 perpendiculaires au trait de côte et 2 parallèles en butée de pied du cordon sableux) ont été posés entre le restaurant l’Oasis et l’Avenue Sainte Rita par la société Stabiplage. Ces ouvrages, financés par la mairie et les riverains, ont été construits dans le but de lutter contre les phénomènes d’érosion enregistrés en 2014 et 2015. En parallèle, en février 2019, le Conservatoire du Littoral propriétaire des Salines a procédé à la destruction d’une maison installée dans son périmètre, avec retrait des gravats et de l’enrochement situé sur le front de mer. Afin de suivre l’évolution du littoral au droit de la maison, l’emprise du levé drone, qui se focalisait initialement sur l’aménagement Stabiplage© a été étendu plus à l’ouest par rapport au levé de 2018.
Le dernier levé a été réalisé en septembre 2019. La comparaison du MNT (modèle numérique de terrain), réalisé en 2018 avec celui de 2019, indique une accrétion en amont de la dérive (entre +50 cm et +1 m) et une érosion en aval. Cette dernière se traduit par des pertes de sédiments correspondant à un abaissement de la topographie de l’ordre de -20 cm à -1 m au pied des enrochements de l’Oasis club.
Les boudins en géotextile remplissent actuellement leur rôle en ralentissant le transit sédimentaire sableux d’est en ouest et en favorisant l’accrétion en droit de l’ouvrage et en amont de la dérive. En revanche, ce fonctionnement a pour effet une diminution importante de l’alimentation naturelle en sable de la plage située en aval dérive, entrainant son érosion (profil C6). En ce qui concerne les volumes, les calculs à partir des MNT quantifient un départ de sable d’environ -3700 m3 dans la zone aval dérive en érosion, et une accrétion d’environ +2640 m3 dans la zone en amont dérive à l’est des ouvrages. Le bilan global, soit -1049 m3, est donc à l’érosion sur cette portion de plage. Cette observation est locale et n’est pas représentative du comportement global du secteur. Les profils situés plus à l’est, proches du Mont Ravel, montrent de forts reculs sur la même période. Le sable proviendrait donc de l’érosion de la partie est et serait piégé par les ouvrages en géotextile entrainant l’accrétion locale. Néanmoins pour conclure sur une accrétion ou une érosion globale, il serait nécessaire de faire le suivi à l’échelle de la cellule hydrosédimentaire, à savoir entre le Mont Ravel et le Mont Bourda.
L’anse de Rémire, située à l’extrémité est dans l’embouchure du Mahury est longue d’environ 3 km. Cette anse est la plus urbanisée avec des ouvrages de défense en enrochements qui protègent les enjeux situés sur la plage ainsi que des boudins en géotextile de type Stabiplage© pour la protection de la route située en arrière.
Évolution en 2019
La plage de Rémire peut être décomposée en deux sous-secteurs caractérisés par un changement d’orientation de la côte :
Sur le premier secteur les profils topographiques C10 et C11 sont très urbanisés avec la fixation du trait de côte par les ouvrages de protections, permettant une évolution uniquement au niveau de l’estran. Ces zones connaissent une faible évolution entre 2018 et 2019, avec une légère accrétion au niveau du profil topographique C11 traduisant un envasement de l’estran.
Entre octobre 2018 et novembre 2019, la bathymétrie du secteur a changé radicalement de morphologie. Avant octobre 2018, le proche côtier était homogène avec un profil subhorizontal, caractéristique des milieux dissipatifs. Entre octobre 2018 et 2019, une barre vaseuse pré-littorale s’est formée entre 300 et 400 m de la côte. Cette barre vaseuse large d’environ 200 m s’accompagne d’un changement de pente vers le large. Ainsi sur le profil C11, la partie subtidale du profil peut être décomposée en trois zones :
La formation de la barre vaseuse apparait également sur le profil C10, mais de manière moins marquée et plus étalée. Les barres pré-littorales se forment sous l’action des houles incidentes. Cette différence entre les deux profils est à mettre en relation directe avec l’orientation de la côte et des profils. Le profil C10, orienté est/ouest perpendiculairement à la côte, engendrerait une barre pré-littorale plus large (environ 300 m) sous l’action des houles du nord-est, qui viennent de manière frontale sur les autres profils.
Cette barre vaseuse peu profonde et continue sur l’ensemble de l’anse, est assez difficile à cartographier, pour des raisons de sécurité lors de la navigation. Ainsi il n’a pas été possible de le faire pour les profils C12 et C13. Néanmoins, les profils topo bathymétriques C12 et C13, enregistrent un envasement sur la partie proximale à la côte avec une élévation de 1 m traduisant la présence de la barre. De même que pour le profil C11, un changement radical de la pente au large est observée avec un profil qui était subhorizontal avant 2018 passant à un profil présentant une pente de 0,2 % entre 2018 et 2019. Sur ce secteur de la plage, le haut de plage est moins urbanisé laissant à la plage un degré de liberté entre le haut de plage, l’estran et le proche côtier. Ainsi, les profils C12 et C13 situé en amont de la dérive littorale présentent un abaissement respectivement de 0,5 m et de 1 m du haut de plage entre octobre 2018 et avril 2019. Entre avril 2019 et octobre 2019, les profils sont restés stables.
Les petites anses de Cayenne sont orientées est/ouest. Elles sont au nombre de 4, nommé d’est vers l’ouest : anse Chaton, anse Méret, anse Nadeau et anse Hôpital. Elles sont séparées par différents promontoires rocheux. Petites et très urbanisés, elles présentent une faible proportion de sédiment sableux. Pour suivre leur évolution et notamment le proche côtier, un suivi par photogrammétrie à partir d’image drone a été mis en place depuis 2017, afin de réaliser des Modèles Numériques de Surfaces et des Modèles Numériques de Terrain.
Évolution en 2019
La différence altimétrique entre les modèles numériques de terrain de septembre 2018 et septembre 2019, permet de mettre en évidence l’envasement continu des anses de Cayenne. L’analyse des orthophotographies et des profils extraits des MNT, permet d’observer une linéarisation globale de la limite vase-sable, et un recul de celle-ci d’environ -12 m sur les parties ouest et -6 m sur les secteurs est des anses. Le recul des parties sableuses se traduit par une érosion graduelle du profil de plage avec des affaissements d’environ -10 cm de la topographie du bas de plage et pouvant aller jusqu’à -1,20 m sur le haut de plage. La forte urbanisation (enrochements, digues) et la présence des promontoires rocheux constituent des points de fixations du sable entre lesquels le sable transite.
D’un point de vue volumétrique, l’envasement a été quantifié. Les données collectées (regroupant la partie vas et sable) montrent que le secteur est en accrétion.
Les plages de la presqu’île de Cayenne suivies dans le cadre de l’ODyC regroupent 4 grandes unités :
L’anse de Rémire, située à l’extrémité est dans l’embouchure du Mahury est longue d’environ 3 km. Cette anse est la plus urbanisée avec des ouvrages de défense en enrochements qui protègent les enjeux situés sur la plage ainsi que des boudins en géotextile de type Stabiplage© pour la protection de la route située en arrière ;
L’anse de Montjoly située entre deux promontoires rocheux : le Mont Ravel et le Mont Bourda, constitue la plus grande plage sableuse de la presqu’île de Cayenne longue d’environ 3,6 km. Des ouvrages de protection Stabiplage© (boudins géotextiles) ont été installées sur la plage en décembre 2017. Depuis un suivi particulier de ces ouvrages est mené dans le cadre de l’ODyC ;
L’anse de Montabo, longue d’environ 1,5 km est une plage de poche délimitée par le Mont Bourda à l’est et le Mont Montabo à l’ouest ;
Les petites anses de Cayenne, séparées entre elles par des promontoires rocheux, sont au nombre de 4 : Chaton, Nadau, Méret et Hôpital. Ces plages, longues d’en moyenne 500 m, sont très urbanisées et présentent un faible cordon sableux.
En 2020 la plage de Montabo a connu une période d’accrétion généralisée à la majeure partie de la plage. Seuls les extrémités Est et Ouest ont vécu une phase érosive, phase érosive plus marquée à l’Ouest avec un recul de plus de 10 mètres au maximum. L’accrétion est de 10 mètres au maximum et de quelques mètres sur le reste de la plage.
En 2020, la plage de Montjoly a généralement connu une période de forte érosion et n’épargnant qu’une partie du secteur Ouest. D’importants reculs sont constatés sur un point lié à une brèche sur la plage à l’Ouest et sur le secteur Est avec une érosion de plus de 25 mètres. Quelques portions sont tout de même en accrétion.
Entre 2019 et 2020 la plage de Rémire a connu des évolutions contrastées avec notamment une érosion faible mais générale du secteur Ouest. Les autres secteurs montrent plus une alternance entre érosion et accrétion mais les évolutions restent faibles. Cependant une brèche s’ouvre sur le secteur Est et cause un repli du trait de côte de plus de 10 mètres.
En 2020 les petites anses n’évoluent guère.
Les plages de la presqu’île de Cayenne suivies dans le cadre de l’ODyC regroupent 4 grandes unités :
L’anse de Rémire, située à l’extrémité est dans l’embouchure du Mahury est longue d’environ 3 km. Cette anse est la plus urbanisée avec des ouvrages de défense en enrochements qui protègent les enjeux situés sur la plage ainsi que des boudins en géotextile de type Stabiplage© pour la protection de la route située en arrière ;
L’anse de Montjoly située entre deux promontoires rocheux : le Mont Ravel et le Mont Bourda, constitue la plus grande plage sableuse de la presqu’île de Cayenne longue d’environ 3,6 km. Des ouvrages de protection Stabiplage© (boudins géotextiles) ont été installées sur la plage en décembre 2017. Depuis un suivi particulier de ces ouvrages est mené dans le cadre de l’ODyC ;
L’anse de Montabo, longue d’environ 1,5 km est une plage de poche délimitée par le Mont Bourda à l’est et le Mont Montabo à l’ouest ;
Les petites anses de Cayenne, séparées entre elles par des promontoires rocheux, sont au nombre de 4 : Chaton, Nadau, Méret et Hôpital. Ces plages, longues d’en moyenne 500 m, sont très urbanisées et présentent un faible cordon sableux.
Entre 2020 et 2021, la plage de Montabo connaît une période exceptionnelle d’accrétion. Son trait de côte progresse partout avec des avancées comprises entre quelques mètres à plus d’une dizaine au niveau du terrain de volley-ball. Cette situation est assez unique, il est en effet rare de voir une plage ne constatant aucun recul sur un an.
En 2021, la plage de Montjoly a connu des évolutions contrastées entre une façade Ouest majoritairement en accrétion et une façade Est, notamment l’extrémité Est, en forte érosion. Les reculs observés à l’Est ont été de plus de 20 mètres tandis qu’une forte avancée de plus de 10 mètres est enregistrée aux Salines.
Entre 2020 et 2021, la plage de Rémire a été sujette a une accrétion majoritaire par rapport à l’érosion. Quelques secteurs semblent aussi se stabiliser. Plusieurs contraintes physiques ont empêché le déplacement et les relevés sur une portion du secteur Ouest.
En 2021 peu de changements sont constatés sur les petites anses de Cayenne.
Les plages de la presqu’île de Cayenne suivies dans le cadre de l’ODyC regroupent 4 grandes unités :
L’anse de Rémire, située à l’extrémité est dans l’embouchure du Mahury est longue d’environ 3 km. Cette anse est la plus urbanisée avec des ouvrages de défense en enrochements qui protègent les enjeux situés sur la plage ainsi que des boudins en géotextile de type Stabiplage© pour la protection de la route située en arrière ;
L’anse de Montjoly située entre deux promontoires rocheux : le Mont Ravel et le Mont Bourda, constitue la plus grande plage sableuse de la presqu’île de Cayenne longue d’environ 3,6 km. Des ouvrages de protection Stabiplage© (boudins géotextiles) ont été installées sur la plage en décembre 2017. Depuis un suivi particulier de ces ouvrages est mené dans le cadre de l’ODyC ;
L’anse de Montabo, longue d’environ 1,5 km est une plage de poche délimitée par le Mont Bourda à l’est et le Mont Montabo à l’ouest ;
Les petites anses de Cayenne, séparées entre elles par des promontoires rocheux, sont au nombre de 4 : Chaton, Nadau, Méret et Hôpital. Ces plages, longues d’en moyenne 500 m, sont très urbanisées et présentent un faible cordon sableux.
Entre 2021 et 2022, la plage de Montabo connaît une période plus contrastée que la précédente. L’érosion reprend sur certaines portions et notamment à l’Est et d’autres points sont à signaler sur l’ensemble du linéaire côtier. L’accrétion est elle aussi importante à l’Ouest avec une avancée du trait de côte de plus de 20 mètres à un endroit. Autrement le reste de la plage alterne entre faible recul et faible avancée de son trait de côte. À noter que l’extrémité Est de la plage est en accrétion.
Entre 2021 et 2022, la plage de Montjoly voit son trait de côte évoluer à toute allure avec des évolutions fortes sur le secteur Est et sur le secteur Ouest. En effet le secteur Est vit une érosion intense avec des reculs de plus de 20 mètres ou inférieurs sur une longue portion. L’Ouest en revanche fait l’objet de plus de différences avec une accrétion forte de plus de 40 mètres et la fermeture d’une brèche sur la plage. Le secteur central connaît des évolutions contrastées.
Entre 2021 et 2022, la plage de Rémire connaît une période très mouvante. Le manque de données à l’Ouest ne permet pas de détailler l’analyse. Le secteur central est marqué par un recul très important de son trait de côte (plus de 20 mètres sur toute une portion) entouré par deux zones de forte accrétion avec des valeurs dépassant les 60 mètres de gains à l’Est et 35 mètres à l’Ouest mais toujours sur le secteur central. Sur le secteur Est les gains sont importants ) l’Ouest avec la fermeture d’une brèche et l’érosion s’amplifie à l’extrémité Est avec plus de 25 mètres de recul.
En 2022 la vasière s’est accumulée et la mangrove commence à coloniser les anses depuis les plages.
Les plages de la presqu’île de Cayenne suivies dans le cadre de l’ODyC regroupent 4 grandes unités :
L’anse de Rémire, située à l’extrémité est dans l’embouchure du Mahury est longue d’environ 3 km. Cette anse est la plus urbanisée avec des ouvrages de défense en enrochements qui protègent les enjeux situés sur la plage ainsi que des boudins en géotextile de type Stabiplage© pour la protection de la route située en arrière ;
L’anse de Montjoly située entre deux promontoires rocheux : le Mont Ravel et le Mont Bourda, constitue la plus grande plage sableuse de la presqu’île de Cayenne longue d’environ 3,6 km. Des ouvrages de protection Stabiplage© (boudins géotextiles) ont été installées sur la plage en décembre 2017. Depuis un suivi particulier de ces ouvrages est mené dans le cadre de l’ODyC ;
L’anse de Montabo, longue d’environ 1,5 km est une plage de poche délimitée par le Mont Bourda à l’est et le Mont Montabo à l’ouest ;
Les petites anses de Cayenne, séparées entre elles par des promontoires rocheux, sont au nombre de 4 : Chaton, Nadau, Méret et Hôpital. Ces plages, longues d’en moyenne 500 m, sont très urbanisées et présentent un faible cordon sableux.
Entre 2022 et 2023, la plage de Montabo connaît une période érosive marquée. Tous les secteurs subissent l’érosion à part deux points à l’extrémité Ouest de la plage. Des reculs forts du trait de côte sont constatés sur le secteur central de la plage avec près d’une dizaine de mètres de recul. À l’Est l’érosion est encore plus forte avec un recul de plus de 20 mètres par endroit. L’extrémité Est connait des reculs plus faible de l’ordre de quelques mètres.
Entre 2022 et 2023, la plage de Montjoly connait une situation fortement évolutive, avec une plage évoluant selon la dérive littorale d’Est en Ouest. On retrouve un secteur Ouest en forte accumulation de sable, le trait de côte évolue de plus de 50 mètres au maximum. D’importantes avancées de plus de 45 mètres sont aussi constatées. Une nouvelle brèche se crée sur le secteur Ouest en plein dans la zone d’accumulation. Le secteur Est est à l’inverse en fort recul sur une distance de près de 600 mètres de long. Les reculs enregistrés sont de plus de 20 mètres sur toute cette distance. L’extrémité Est voit un recul plus faible, de quelques mètres. On assiste là à un basculement de la plage.
Entre 2022 et 2023, la plage de Rémire connait de forts reculs de son trait de côte à l’Est de la plage quand l’accrétion domine plus à l’Ouest. L’érosion à l’Est est importante puisqu’elle dépasse 30 mètres en plusieurs points. L’accrétion à l’Ouest du secteur central est forte avec une accumulation de sable de plus de 35 mètres.
En 2023 la mangrove colonise une bonne partie des anses de Cayenne. L’expansion se poursuit vers le Nord.
Les plages de la presqu’île de Cayenne suivies dans le cadre de l’ODyC regroupent 4 grandes unités :
L’anse de Rémire, située à l’extrémité est dans l’embouchure du Mahury est longue d’environ 3 km. Cette anse est la plus urbanisée avec des ouvrages de défense en enrochements qui protègent les enjeux situés sur la plage ainsi que des boudins en géotextile de type Stabiplage© pour la protection de la route située en arrière ;
L’anse de Montjoly située entre deux promontoires rocheux : le Mont Ravel et le Mont Bourda, constitue la plus grande plage sableuse de la presqu’île de Cayenne longue d’environ 3,6 km. Des ouvrages de protection Stabiplage© (boudins géotextiles) ont été installées sur la plage en décembre 2017. Depuis un suivi particulier de ces ouvrages est mené dans le cadre de l’ODyC ;
L’anse de Montabo, longue d’environ 1,5 km est une plage de poche délimitée par le Mont Bourda à l’est et le Mont Montabo à l’ouest ;
Les petites anses de Cayenne, séparées entre elles par des promontoires rocheux, sont au nombre de 4 : Chaton, Nadau, Méret et Hôpital. Ces plages, longues d’en moyenne 500 m, sont très urbanisées et présentent un faible cordon sableux.
Les plages de la presqu’île de Cayenne suivies dans le cadre de l’ODyC regroupent 4 grandes unités :
L’anse de Rémire, située à l’extrémité est dans l’embouchure du Mahury est longue d’environ 3 km. Cette anse est la plus urbanisée avec des ouvrages de défense en enrochements qui protègent les enjeux situés sur la plage ainsi que des boudins en géotextile de type Stabiplage© pour la protection de la route située en arrière ;
L’anse de Montjoly située entre deux promontoires rocheux : le Mont Ravel et le Mont Bourda, constitue la plus grande plage sableuse de la presqu’île de Cayenne longue d’environ 3,6 km. Des ouvrages de protection Stabiplage© (boudins géotextiles) ont été installées sur la plage en décembre 2017. Depuis un suivi particulier de ces ouvrages est mené dans le cadre de l’ODyC ;
L’anse de Montabo, longue d’environ 1,5 km est une plage de poche délimitée par le Mont Bourda à l’est et le Mont Montabo à l’ouest ;
Les petites anses de Cayenne, séparées entre elles par des promontoires rocheux, sont au nombre de 4 : Chaton, Nadau, Méret et Hôpital. Ces plages, longues d’en moyenne 500 m, sont très urbanisées et présentent un faible cordon sableux.