Au total, 6 profils permettent de suivre le littoral au niveau de Kourou depuis 2014, allant de la pointe de l’hôtel des Roches à la plage du Centre Spatial Guyanais (CSG).
Les plages de Kourou suivies dans le cadre de l’ODyC regroupent 3 grandes unités :
L’année 2017 marque le retour d’une période d’envasement qui fait suite à plusieurs années dans une période d’inter-banc qui a profondément érodé le secteur. Une avancée généralisée du trait de côte est constatable et atteint par endroit jusqu’à 40 mètres.
La plage de l’hôtel des Roches est une plage de poche longue d’environ 350 mètres. Deux profils permettent de suivre l’évolution de ce secteur.
Entre 2016 et 2017, la plage des Roches a connu des variations saisonnières. Le trait de côte a avancé entre octobre 2016 et février 2017 puis il a reculé sur une partie du secteur jusqu’en novembre 2017.
Cette plage de poche, de par sa petite taille et sa position sur la rive ouest de l’estuaire du fleuve Kourou, est très sensible au changement des conditions hydrodynamiques. A l’ouest, le profil topo-bathymétrique montre une érosion et inversement à l’est.
Les levées dits de “haute résolution” réalisés dans ce secteur montre une érosion globale à l’échelle de la plage.
La grande plage de Kourou s’étend de la pointe Charlotte jusqu’à la pointe Pollux. Cette cellule, longue d’environ 5,50 km, est longée par une occupation du sol variée. À la pointe Pollux, l’urbanisation est très présente. Au nord-ouest, sur le littoral appartenant au Centre Spatial Guyanais (CSG), le littoral est laissé à l’état naturel. Ce sont 3 km de plage qui sont suivis dans le cadre des activités de l’Observatoire de la Dynamique Côtière de Guyane. Quatre profils permettent de suivre l’évolution de ce littoral sensible.
En 2017, les deux extrémités du secteur suivi ont montré des avancées du trait de côte avec pour maximales 40 mètres au CSG. Au centre, du centre hippique au village amérindien, le trait de côte est fixé par un cordon sableux. Il est donc resté stable sur la période étudié. Face à la cité des 205, le recul a été constant atteignant -9 mètres entre 2016 et 2017.
Les profils topo-bathymétriques montrent une forte érosion au centre (village amérindien jusqu’au quartier de l’anse) et un gradient moins intense sur les extrémités.
Les levés hautes résolutions menés dans ce secteur confirment les données décrites précédemment.
En 2018 on observe une alternance entre secteurs en érosion et en accrétion. Cependant les secteurs en érosion sont plus nombreux et l’érosion y est plus intense.
La plage de l’hôtel des Roches est une plage de poche longue d’environ 350 mètres. Deux profils permettent de suivre l’évolution de ce secteur.
Entre 2017 et 2018, la plage des Roches a connu une érosion importante à l’Est. L’Ouest est cependant resté stable sans avancées ni reculs significatifs.
La grande plage de Kourou s’étend de la pointe Charlotte jusqu’à la pointe Pollux. Cette cellule, longue d’environ 5,50 km, est longée par une occupation du sol variée. À la pointe Pollux, l’urbanisation est très présente. Au nord-ouest, sur le littoral appartenant au Centre Spatial Guyanais (CSG), le littoral est laissé à l’état naturel. Ce sont 3 km de plage qui sont suivis dans le cadre des activités de l’Observatoire de la Dynamique Côtière de Guyane. Quatre profils permettent de suivre l’évolution de ce littoral sensible.
Entre 2017 et 2018, la plage de la Cocoteraie et celle du CSG n’ont pas connu de variations significatives. Cependant il est à noter une érosion faible mais continue sur quasiment tout le littoral sauf au niveau du centre équestre, du CopaCabana et de l’avenue de l’Anse.
Les reculs et avancées sont de l’ordre de quelques mètres au maximum.
En 2018, un banc de vase occupe les côtes en face de Kourou, allant de la pointe Charlotte (avant-banc) à Tonate (arrière-banc).
Entre octobre 2018 et novembre 2019, le trait de côte de Kourou recule. Ce retrait oscille entre -5 m et -10 m sur l’ensemble des plages de Kourou. L’installation des différents ouvrages de défense, berlinoises et big bags ont fixé le trait de côte à leur niveau, mais de part et d’autre de ces ouvrages le trait de côte recule avec un maximum atteint à -7 m à l’extrémité Est d’une des berlinoises.
La plage de l’hôtel des Roches est une plage de poche longue d’environ 350 mètres. Deux profils permettent de suivre l’évolution de ce secteur.
Entre 2018 et 2019, la plage des Roches conserve les mêmes dynamiques que les années précédentes à savoir un recul de son trait de côte à l’Est de la plage. Le recul est important et est mesuré à plus de 10m.
La grande plage de Kourou s’étend de la pointe Charlotte jusqu’à la pointe Pollux. Cette cellule, longue d’environ 5,50 km, est longée par une occupation du sol variée. À la pointe Pollux, l’urbanisation est très présente. Au nord-ouest, sur le littoral appartenant au Centre Spatial Guyanais (CSG), le littoral est laissé à l’état naturel. Ce sont 3 km de plage qui sont suivis dans le cadre des activités de l’Observatoire de la Dynamique Côtière de Guyane. Quatre profils permettent de suivre l’évolution de ce littoral sensible.
En 2019 la plage de la Cocoteraie et la plage du CSG subissent une érosion intense sur tout le linéaire côtier à l’exception d’un endroit au niveau du village amérindien. Un autre recul intense de plus de 10m est constaté le long de l’avenue de l’Anse.
Cette année-là, le banc de vase a progressé encore vers l’Ouest sur 2km. Néanmoins il reste toujours sur Kourou.
En 2020 les évolutions montrent une alternance entre reculs et avancées du trait de côte. Des reculs plus intenses sont visibles sur le secteur de l’hôtel des Roches.
La plage de l’hôtel des Roches est une plage de poche longue d’environ 350 mètres. Deux profils permettent de suivre l’évolution de ce secteur.
Entre 2019 et 2020, la plage des Roches a connu une forte érosion sur l’Est et une faible accrétion sur l’Ouest. Le recul à l’Est est encore mesuré à plus de 10m.
La grande plage de Kourou s’étend de la pointe Charlotte jusqu’à la pointe Pollux. Cette cellule, longue d’environ 5,50 km, est longée par une occupation du sol variée. À la pointe Pollux, l’urbanisation est très présente. Au nord-ouest, sur le littoral appartenant au Centre Spatial Guyanais (CSG), le littoral est laissé à l’état naturel. Ce sont 3 km de plage qui sont suivis dans le cadre des activités de l’Observatoire de la Dynamique Côtière de Guyane. Quatre profils permettent de suivre l’évolution de ce littoral sensible.
En 2020, les côtes des plages de la Cocoteraie et du CSG ont une forte variabilité entre des secteurs en érosion et d’autres en accrétion. Les reculs se sont concentrés sur la plage du CSG, sur le village amérindien et à l’extrémité Est de la plage de la Cocoteraie. Les avancées se sont concentrées sur l’Ouest de la plage du CopaCabana, sur le parc de la Cocoteraie et au niveau de la rue Henri de Toulouse Lautrec.
En 2020 le banc de vase a progressé de 6 km à l’Ouest mais reste cantonné sur le secteur avec un arrière-banc toujours au niveau de Tonate.
L’année 2021 est marquée par une accrétion généralisée à tout l’ensemble du linéaire sauf en trois points. D’autres parties semblent stabilisées.
La plage de l’hôtel des Roches est une plage de poche longue d’environ 350 mètres. Deux profils permettent de suivre l’évolution de ce secteur.
Entre 2020 et 2021, la plage des Roches a connu des variations faibles mais qui poursuivent la dynamique jusque là observée avec une érosion sur l’Est de la plage et une avancée de la plage à l’Ouest.
La grande plage de Kourou s’étend de la pointe Charlotte jusqu’à la pointe Pollux. Cette cellule, longue d’environ 5,50 km, est longée par une occupation du sol variée. À la pointe Pollux, l’urbanisation est très présente. Au nord-ouest, sur le littoral appartenant au Centre Spatial Guyanais (CSG), le littoral est laissé à l’état naturel. Ce sont 3 km de plage qui sont suivis dans le cadre des activités de l’Observatoire de la Dynamique Côtière de Guyane. Quatre profils permettent de suivre l’évolution de ce littoral sensible.
En 2021 la situation est marquée par une accrétion constante et sur l’ensemble de la plage, ce qui contraste avec les années précédentes. L’accrétion reste faible avec au maximum quelques mètres gagnés mais vient recharger les plages. Une partie de la plage fait face à une situation stable sans réels changements. Deux secteurs en érosion sont tout de même à remarquer à l’extrémité Est et Ouest du parc de la Cocoteraie.
En 2021 le banc de vase est toujours devant Kourou et a progressé de 3 km à l’Ouest. La zone subtidale du banc s’est elle considérablement avancée vers l’Ouest et commence à se creuser au niveau de Kourou.
En 2022 on observe un basculement entre une zone Ouest dont le trait de côte progresse et une zone Est où celui-ci recul. La plage de l’hôtel des Roches connaît une forte accrétion.
La plage de l’hôtel des Roches est une plage de poche longue d’environ 350 mètres. Deux profils permettent de suivre l’évolution de ce secteur.
Entre 2021 et 2022, la plage des Roches a vu sa partie Ouest gagner considérablement en volume, l’avancée mesurée est légèrement supérieure à 20m. Sur sa partie Est l’érosion continue à faire reculer la plage.
La grande plage de Kourou s’étend de la pointe Charlotte jusqu’à la pointe Pollux. Cette cellule, longue d’environ 5,50 km, est longée par une occupation du sol variée. À la pointe Pollux, l’urbanisation est très présente. Au nord-ouest, sur le littoral appartenant au Centre Spatial Guyanais (CSG), le littoral est laissé à l’état naturel. Ce sont 3 km de plage qui sont suivis dans le cadre des activités de l’Observatoire de la Dynamique Côtière de Guyane. Quatre profils permettent de suivre l’évolution de ce littoral sensible.
En 2022 la plage de la Cocoteraie et celle du CSG connaissent des évolutions contrastées. La plage du CSG et le village amérindien sont des secteurs en accrétion quand le reste de la plage, notamment au niveau du parc, est en érosion. On observe alors un ensemble érosif à l’Est et en accrétion à l’Ouest.
Le banc de vase poursuit sa course le long des côtes en avançant de près de 5km.
En 2023 les évolutions du trait de côte montre une forte alternance entre secteurs en érosion et secteurs en accrétion. Des reculs et des avancées de plus de 20 mètres sont constatés sur plusieurs points.
La plage de l’hôtel des Roches est une plage de poche longue d’environ 350 mètres. Deux profils permettent de suivre l’évolution de ce secteur.
Entre 2022 et 2023, la plage des Roches connaît une accrétion généralisée, son trait de côte avançant partout de quelques mètres. Cela dénote avec les dynamiques observées depuis 2017.
La grande plage de Kourou s’étend de la pointe Charlotte jusqu’à la pointe Pollux. Cette cellule, longue d’environ 5,50 km, est longée par une occupation du sol variée. À la pointe Pollux, l’urbanisation est très présente. Au nord-ouest, sur le littoral appartenant au Centre Spatial Guyanais (CSG), le littoral est laissé à l’état naturel. Ce sont 3 km de plage qui sont suivis dans le cadre des activités de l’Observatoire de la Dynamique Côtière de Guyane. Quatre profils permettent de suivre l’évolution de ce littoral sensible.
En 2017, les deux extrémités du secteur suivi ont montré des avancées du trait de côte avec pour maximales 40 mètres au CSG. Au centre, du centre hippique au village amérindien, le trait de côte est fixé par un cordon sableux. Il est donc resté stable sur la période étudié. Face à la cité des 205, le recul a été constant atteignant -9 mètres entre 2016 et 2017.
Les profils topo-bathymétriques montrent une forte érosion au centre (village amérindien jusqu’au quartier de l’anse) et un gradient moins intense sur les extrémités.
Les levés hautes résolutions menés dans ce secteur confirment les données décrites précédemment.