Suivi 2018

4 sites suivis

Cayenne (anses de Montabo, Rémire et Montjoly), Kourou (plages de la Cocoteraie et des Roches), Awala-Yalimapo (plage de Hattes) et Macouria.

01.

Les plages de l’île de Cayenne

 

L’évolution morphologique des 3 anses (les anses de Remire, de Montjoly et de Montabo) est suivie via la mesure de la position du trait de côte, les levés topographiques et bathymétriques et le long des profils topo-bathimétriques. Au total, quatorze profils permettent de suivre le littoral de la Presqu’île de Cayenne, répartis entre les 3 secteurs.

En 2018, le banc de vase continu de s’installer sur l’île de Cayenne avec des dépôts massifs sur l’ensemble des anses de la presqu’île.

L’anse de Montabo

Longue d’ 1,5 km, l’anse de Montabo est une plage de poche délimitée par les monts Bourda et Montabo. Trois profils permettent de suivre l’évolution de la plage.

Comme pour les autres anses le trait de côte de l’anse de Montabo a évolué de façon similaire avec un recul de la position du trait de côte à l’extrémité sud et une avancée à l’extrémité nord. Il est à noter que les variations sont moindres avec un recul de 1,5 m proche du Mont Bourda  et une avancée d’environ 8 m à l’autre extrémité proche du Mont Montabo.


Illustration : Évolution annuelle de la position du trait de côte de l’anse de Montabo entre octobre 2017 et octobre 2018.

L’anse de Montabo s’est envasée de manière équivalente aux autres anses de la presqu’île de Cayenne avec une diminution de la profondeur d’environ 0,50 m entre octobre 2017 et octobre 2018.

Les profils topographiques sur l’anse de Montabo sont restés stables sur la même période d’observation mise à part un faible recul (présence d’un talus d’érosion d’environ 0,60 m de hauteur) enregistré au niveau du profil C3, situé à l’extrémité sud de l’anse.

L’anse de Montjoly

Présentation : L’anse de Montjoly mesure environ 3,6 km. C’est la plus grande anse de la Presqu’île de Cayenne. Située entre les monts Bourda et Ravel, cette plage est fortement urbanisée au sud-est. Six profils permettaient de suivre l’évolution de cette anse, qui est l’une des plus étudiée. Désormais, un septième profil permet également de suivre l’impact des “Stabiplages”.

Évolution en 2018 : La position du trait de côte a évolué de manière similaire à celle de l’anse de Rémire. La dérive littorale d’est en ouest entraîne un déplacement du stock sédimentaire du Mont Ravel vers le Mont Bourda, autour d’un point dur au centre de l’anse. Ainsi si l’on partage la plage en deux, avec la partie Nord qui s’étend des Salines jusqu’au Mont Bourda (encart 1 et 2 de l’Illustration 31) et la partie Sud, qui est face à l’avenue Caristan (encarts 3 et 4), le trait de côte a avancé d’environ 15 m sur la partie nord entre octobre 2017 et octobre 2018 et enregistre un recul maximal de 27 m à l’extrémité sud à proximité du Mont Ravel (encart 4 de l’Illustration 31).
Il est à noter la particularité de l’exutoire des Salines qui a joué un rôle dans l’évolution morphologique de cette zone. En effet un prisme d’accrétion s’est formé en droit de l’exutoire, entraînant une avancée de plus de 20 m sur le secteur (encart 1).

Illustration : Évolution annuelle de la position du trait de côte au sein de l’anse des Salines entre octobre 2017 et octobre 2018.

L’anse de Rémire

Présentation : L’anse de Rémire est longue d’environ 3 km. C’est l’anse la plus urbanisée de la Presqu’île et l’on y retrouve de nombreux ouvrages de protection contre la mer. La plage est suivi via quatre profils topo-bathymétriques.

Evolution en 2018 : L’évolution du trait de côte est dans la continuité de celle observée en 2017 : déplacement du stock sédimentaire du Mont Mahury vers le Mont Ravel sous l’effet de la dérive littorale de l’est vers l’ouest.
La plage de l’anse de Rémire, peut être décomposée en deux sous-secteurs : la partie nord orientée nord-sud (encart 1 et 2 de l’Illustration 27) et la partie sud orientée sud-est/nord-ouest. Sur le premier secteur très urbanisé, le haut de plage est quasi-inexistant et est fixé par les habitations et les enrochements. Depuis 2016, le trait de côte est resté stable et correspond à la limite des habitations et des enrochements (encart 1 et 2). Sur le secteur sud, le trait de côte connait une fluctuation entre avancée et recul autour de deux points durs :
– un point caractérisé par les enrochements à proximité de l’Auberge des Plages (+7 m au sud des enrochements, encart 3) ;
– un point dur caractérisé par un affleurement rocheux au niveau de la plage de Gosselin. Au nord de cet affleurement le trait de côte a reculé d’environ 13 m et au sud il a avancé d’environ 18 m. À l’extrémité sud de la plage de Gosselin, le trait de côte a reculé d’environ 10 m entre octobre 2017 et octobre 2018 (encart 4).

Illustration : Évolution annuelle du trait de côte au niveau de l’anse de Rémire entre octobre 2017 et octobre 2018.

Anse de Montabo

Anse de Montjoly

Anse de Rémire

02.

Les plages de Kourou

A Kourou, trois secteurs littoraux se distinguent : la plage de l’hôtel des Roches, la plage de la Cocoteraie et la plage du CSG (Centre Spatial Guyanais). Six profils permettent de suivre l’ensemble du littoral.

Plage des Roches

La plage de l’hôtel des Roches est une plage de poche longue d’environ 350 mètres. Deux profils permettent de suivre l’évolution de ce secteur.

Plage de la Cocoteraie

La grande plage de Kourou s’étend de la pointe Charlotte jusqu’à la pointe Pollux. Cette cellule, longue d’environ 5,50 km, est longée par une occupation du sol variée. À la pointe Pollux, l’urbanisation est très présente. Au nord-ouest, sur le littoral appartenant au Centre Spatial Guyanais (CSG), le littoral est laissé à l’état naturel. Ce sont 3 km de plage qui sont suivis dans le cadre des activités de l’Observatoire de la Dynamique Côtière de Guyane. Quatre profils permettent de suivre l’évolution de ce littoral sensible.

Plage des Hattes

La zone d’étude suivie par l’Observatoire de la Dynamique Côtière de Guyane dans le secteur d’Awala-Yalimapo s’étend du village de Simili à l’est jusqu’à la pointe des Hattes à l’ouest. Longue d’environ 2,50 km, cette plage est faiblement urbanisée. Son fonctionnement encore peu connu, fait l’objet de nombreux programme de recherche. Trois profils topo-bathymétriques permettent le suivi de ce secteur.

04.

Les plages de Macouria

À partir de 2018, la plage de Macouria sera suivie dans le cadre des activités de l’Observatoire de la Dynamique Côtière de Guyane.

Plage de Macouria

Information à venir en 2019.

Le rapport 2018 détaillé est disponible ICI ou à la rubrique “Études-travaux” sous partie “Rapports-techniques”.