Recul du trait de côte, érosion côtière, autant de termes pour décrire les phénomènes relatifs à la dynamique du littoral souvent associés à l’idée de défense contre la mer. Ancestralement considérée comme une lutte, il est temps de changer de paradigme en abordant cette problématique non plus comme une guerre, mais comme une adaptation nécessaire.
Mi-septembre dernier, l’Observatoire de la Dynamique Côtière et les services de l’état ont accompagné la mission parlementaire conduite par le député Stéphane Buchou. En charge de la question de l’adaptation des territoires littoraux français face à l’évolution du trait de côte, la mission s’est rendue en Guyane sur les sites de Cayenne, Kourou, Saint-Laurent du Maroni et Awala-Yalimapo. À chacune des étapes, la mission a rencontré et échangé avec les élus locaux et les gestionnaires confrontés aux phénomènes liés à la dynamique côtière parfois accentués par le changement global. Face à cette évolution inéluctable de la bande côtière couplée aux nouveaux enjeux climatiques, il est essentiel que les élus disposent de solutions pour la résilience de leurs territoires afin d’apprendre à s’adapter pour mieux protéger les enjeux humains et pérenniser les investissements futurs.
L’ensemble des rencontres métropolitaines et outre-mer ont donné lieu à la publication du rapport “Quel littoral pour demain ?“ (en lien ci-dessous). Ce rapport propose 15 axes de réflexion pour une gestion adaptée aux enjeux présents et à venir. Il apporte ainsi des pistes de solutions permettant l’adaptation des territoires littoraux confrontés à des questions d’érosion en prenant en compte les conséquences liées au dérèglement climatique. Ces préconisations ont pour objectif d’aider les gestionnaires à gérer leurs espaces littoraux à long terme, mais aussi de les aider dans leurs actions au quotidien sur le terrain.
Ce rapport devrait poser les bases d’une réflexion par le Gouvernement quant à la révision des politiques publiques sur le littoral, son aménagement et sa gestion.
⬇ Le rapport est en libre accès ici ⬇
Crédits photos : Léonie Boudaud
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